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Pièce en 5 actes pour 6 silhouettes, d'après une histoire vraie, sur les enjeux du nucléaires civil

Textes : Lettre ouverte aux vivants qui veulent le rester, René Barjavel; Tchernobyl, Chronique d'un monde après l'apocalypse, Svetlana Alexievitch

Montage de textes : Jean-Paul Duboc

Création Collective : Charlotte Bouillot, Mathieu Cohin, Maude Fumey, Fredéric Grégeois, Brice Lagenèbre, Julie Romeuf 





Un mur de carton s'ouvre progressivement pour laisser passer la lumière, puis les visages des protagonistes. Ces êtres vont se transformer tout au long de la pièce pour donner vie aux propos des deux auteurs.

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Vous êtes vivants ! Et cela ne vous étonne pas… Oui, bien sûr, et alors ?  Quoi de plus ordinaire ?  Vivre, on ne fait que ça  du matin au soir  et même en dormant ! …  Sans avoir besoin d’y penser...​



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Une multiplicité de personnages et de situations permet d'éclairer les diverses voix des textes; nous explorons ainsi différents territoires et différentes tonalités : tragique, ludique, didactique, sarcastique, l'esthétique de la monstruosité, le chant porteur d'espoir...

Indiscutablement, il se passait quelque chose : même les lilas ne sentaient pas ! Les lilas ! J’ai eu alors le sentiment que tout ce qui m’entourait était faux. Que je me trouvais au milieu d’un décor…

Autant de médias pour exprimer le comportement humain face à la création et au développement de l'énergie nucléaire, jusqu'à l'après-catastrophe.

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Et si le sujet dépassait l'homme lui-même?

Un questionnement qui nous mène au cœur de la mythologie, et plus particulièrement vers le mythe d'Icare, fils de dédale.





Pourquoi Tchernobyl a sauté ? Certains disent que c’est la faute des scientifiques. Ils attrapent dieu par la barbe, et lui il se moque de nous.



Tantôt crues, tantôt fantomatiques, les lumières racontent, et servent la narration.



Le décorum : une partition pour 100 cartons.​

Comme les comédiens, les cartons sont sujets à la transformation.
Leur circulation va permettre de construire et reconstruire l'espace.